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Sang et eaux
Derniers commentaires
15 juillet 2009

Labyrinthe

Il faisait nuit encore en plein midi Ton sourire vint agiter le ciel Cinglant vertige arrachant ma peau Tout un peuple de mots De nuées, d'aventures S'évanouirent sur l'amère blancheur de ta peau Inaccessible à toute inscription Belle énigme de goudron...
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13 juin 2009

Résurrection

Ta peau nue comme un cimetière abandonné Que mes caresses reverdissent Parsemé de tombeaux défaits par l’oubli D’où s’échappent invisibles les soupirs de tes anciens amants Les allées de ta chair autrefois parcourue de langoureux cortèges Disparaissent...
15 avril 2009

Le puits

La main qui se tend Vide Le gouffre avait les yeux délicatement fardés La jambe fine et rapide pour me fuir * Point lumineux sur le front ridé du large, tu déchirais la peau brumeuse de l'horizon, tu m'inventais des pas, tu caressais l'orage, tu lui murmurais...
15 avril 2009

Après

Passante Qu'en détour de crocs Lamelle pure d'acre contrainte Tu déchires Souriante Ou de corps pallié Cheval voleur d'exacte carapace Tu reflues Ailée De pas moqueur d'abîmes Ô lente déchirure de naissance à trépas Tu rentres Paresseuse De ces mots accordés...
15 avril 2009

Sentence

Il aurait fallu accabler les anges, et leur déchirer la peau d'un ongle distrait. Alors oui, peut-être, n'aurais-tu pas ouvert ce petit flacon de sels inconnus, où dormaient d'autres marées, et quelques naufrages. Tu n'aurais pas ouvert les bras aux lames...
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14 avril 2009

Refuge

Nous avions rendez-vous tout au bout de la jetée, les yeux fermés Je vacillai à mi-course, les jambes tremblantes par la chaleur du soir, la durée de la course Tu étais dressée, nue, à l'extrémité, en contrejour de l'incarnat crépusculaire Auquel tu offrais...
14 avril 2009

Griffes

Ta démarche comme les coups de griffes d'un chat Ta voix océan Pétillante comme une bande d'oiseau de mer Tranchante comme l'orage sec qui déchire l'horizon Et tes mains d'esquifs ne ployant pas sous l'écume Toi qui fut toujours l'amer fabuleux et hautain...
13 mars 2009

Dégage!

Tel en cette glace bleutée se noue le fors intérieur Regards sur le désert qu'usent Mille tableaux de chair et de vent Il oserait nier le monde Et ce mépris hautain l'accommoderait S'il n'en devinait le chiffre Ces buissons et ces corps que son regard...
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